Un ciné-concert cosmique aux 400 coups
Festiplanètes, on le sait fourmille de surprises et d’inventions originales.
Le concept de ciné-concert en est une.
Il s’agit de revisiter un film muet ou rendu muet en proposant, pendant sa projection, une musique et un commentaire en direct. C’est, en somme, un retour aux sources, comme, au temps du muet, quand un pianiste jouait pendant la projection du film pour dsonner du relief à l’histoire. Avec « Le Voyage cosmique », un film de Vassili Jouravliev tourné en 1935 et retrouvé un peu par hasard par judith Depaule, la comédienne récitante de ce ciné-concert, la magie du direct, alliée à la musique électronique et aux bruitages composés par Laurent Dailleau, lui aussi sur scène, ont fait merveille mercredi soir au cinéma les 400 coups.
Certes, les techniques de trucages de l’époque n’étaient pas aussi sophistiquées qu’aujourd’hui, mais on reste médusé par l’inventivité du réalisateur, et la pertinence de ses visions. Comme ce premier pas sur la Lune presque identique à celui de Neil Armstrong, en 1969.