Qui a tué Ibrahim Akef ?
rêve de danse orientale
Hommage au chorégraphe égyptien Ibrahim Akef à travers le parcours d’une danseuse qui a été son élève Juliette Uebersfeld, et des images d’archives inédites.
Les représentations peuvent s’accompagner de stages de pratique de danse orientale (tous niveaux) et de percussions égyptiennes.
durée 1h10
disponible en tournée
en anglais, italien et arable
captation vidéo disponible sur demande en DVD et en téléchargement
création La Halle aux grains – scène nationale de Blois, dans le cadre du Festival Les Éclectiques, le 2 février 2007
tout public
INTENTION
Les origines de la danse orientale (danse égyptienne) sont troubles. Certains la situent dans des temps très anciens, à l’époque des pharaons, comme l’expression d’un rituel rendant hommage à la maternité et favorisant la fertilité. Elle n’apparaît pour d’autres qu’au 18e siècle (ainsi en attestent les chroniques et la littérature), comme une danse de divertissement et de sensualité, exprimant des choses simples de la vie comme l’amour et la séparation. La danse orientale s’est, tout au long du siècle dernier, modernisée et complexifiée, devenant techniquement de plus en plus performante.
On sait peu de choses sur Ibrahim Akef, figure mythique de la danse orientale de ces cinquante dernières années au Caire. Né le 28 juin 1923, acrobate au cirque familial Akef dès son plus jeune âge, il débute la danse avec sa cousine, la célèbre danseuse et actrice Naïma Akef, et travaille comme chorégraphe aussi bien de cabaret que de cinéma. Maître dans le genre, il insuffle un renouveau à la danse orientale, en la faisant danse à part entière avec sa technique, son registre musical, son émotion et son interprétation ; qualité qu’il s’efforce de transmettre à plusieurs générations de danseuses, dont certaines sont devenues de grandes professionnelles : Naïma Akef, Fifi Abdou, Dina, Nabila Abet…